Par Vincent Carter

De nouvelles tensions politiques secouent la scène nationale. Plusieurs sources proches de l’opposition affirment que le régime du président Félix Tshisekedi préparerait un procès contre Moïse Katumbi, l’une des principales figures de l’opposition congolaise, en l’accusant d’une prétendue tentative de faux coup d’État.

Selon ces voix critiques, cette affaire serait une mise en scène orchestrée par certains proches du pouvoir afin de discréditer l’ancien gouverneur du Katanga et de fragiliser sa position en vue des prochaines échéances électorales. Les mêmes sources estiment que cette stratégie viserait à créer un dossier judiciaire susceptible d’écarter Katumbi de la course à la présidentielle de 2028.

L’entourage de Moïse Katumbi dénonce une “opération politique grossière”, tandis que plusieurs analystes y voient un signe supplémentaire de crispation du pouvoir face aux défis sécuritaires et aux divisions internes. Pour eux, l’ouverture d’un tel procès, dans un climat déjà tendu, pourrait accentuer les fractures au sein du pays.

La question centrale demeure :
Pourquoi vouloir éliminer Moïse Katumbi de la compétition présidentielle ?
Pour ses partisans, la réponse est évidente : il représente une alternative crédible, populaire et potentiellement difficile à battre dans les urnes. Pour le camp présidentiel, en revanche, toute accusation de manœuvre politique est catégoriquement rejetée.

Alors que le pays s’enfonce dans une crise sécuritaire majeure et que les tensions politiques s’accumulent, cette possible procédure judiciaire contre Katumbi pourrait marquer un tournant dans le paysage politique congolais.

Congo Intelligence.com continue de suivre ce dossier de près et publiera toute nouvelle information dès qu’elle sera disponible.