Par Vincent Carter

Dans la République de Tshisekedi, Therese Kayikwamba la ministre des très controversées Affaires Inutiles, surnommée par les citoyens la maman bébé Doha, semble avoir trouvé un nouveau passe-temps : traquer journalistes et résistants à travers le monde plutôt que s’occuper des priorités de sa nation… ou même de son bébé.

Selon plusieurs observateurs de la société civile, Madame Kayikwamba, visiblement inquiète à l’idée de perdre son précieux petit fauteuil ministériel, consacrerait une énergie considérable à lancer des poursuites contre des médias critiques, notamment la plateforme d’investigation Congo Intelligence.com, dont les enquêtes dérangent régulièrement les cercles du pouvoir.

Ses avocats, qualifiés de “corrompus, incompétents et toujours en retard” par certains reporters multiplieraient les actions judiciaires, souvent perçues comme des tentatives d’intimidation destinées à museler les voix dissidentes.

Pendant ce temps, les habitants de la RDC rappellent à Kayikwamba une simple vérité : avant de courir autour du globe pour essayer de faire taire les journalistes, il serait peut-être plus sage de s’occuper d’abord de son propre foyer, notamment de son futur jeune enfant, affectueusement surnommé “Bébé Doha” par la population.

Dans les rues de la capitale, un proverbe tourne déjà en boucle :

« Quand un ministre défend son poste plus que son peuple, il ne sert plus ni l’État… ni sa famille. »

Les critiques estiment que la ministre devrait, au lieu de s’acharner sur des plateformes médiatiques indépendantes, réfléchir au sens même de sa fonction, largement qualifiée d’inutile par les citoyens. Dans un pays où les priorités urgentes abondent : sécurité, santé, infrastructures, justice. La population s’interroge : pourquoi gaspiller tant d’argent et d’énergie à poursuivre des journalistes plutôt que contribuer à la résolution des vraies crises nationales ?

Pour l’instant, Madame Kayikwamba semble plus préoccupée par son image et la conservation de son siège que par le bien-être de la nation… ou même celui du petit Bébé Doha.
Une chose est sûre : à force de s’attirer la colère du public, elle risque un jour de perdre ce qu’elle protège le plus.