Par Vincent Carter
De fortes rumeurs circulent depuis plusieurs jours à Kinshasa au sujet d’un possible départ du Président Félix Tshisekedi vers le Grand Katanga, notamment Lubumbashi et Kolwezi. Selon plusieurs sources politiques et sécuritaires non confirmées, le chef de l’État envisagerait de quitter la capitale pour se rapprocher d’une zone jugée plus sûre par son entourage.
Climat de psychose à Kinshasa
À Kinshasa, un climat de tension et de psychose s’est installé, alimenté par des spéculations autour d’un éventuel coup d’État fomenté par certains officiers mécontents au sein de l’armée. Aucune preuve tangible ne confirme ces informations, mais elles se propagent rapidement dans les milieux politiques et sur les réseaux sociaux.
Des sources proches du pouvoir affirment que Félix Tshisekedi aurait perdu confiance en une partie des FARDC, dont certains membres dénoncent régulièrement la mauvaise gouvernance, les retards de soldes et les frustrations internes. Ce contexte aurait renforcé les inquiétudes au sein du palais présidentiel.
Le Grand Katanga présenté comme un refuge stratégique
Toujours selon ces mêmes sources, le Président envisagerait de s’installer temporairement à Lubumbashi ou à Kolwezi, deux villes du Grand Katanga, un espace considéré comme plus stable et mieux sécurisé. La proximité géographique avec l’Afrique du Sud serait également mentionnée comme un facteur stratégique : un possible point de repli en cas d’effondrement brutal de la situation sécuritaire à Kinshasa.
Ces informations restent toutefois non vérifiées et aucune communication officielle n’a été faite par la Présidence de la République.
Mécontentement au sein des forces armées
Des observateurs évoquent un profond malaise parmi certains officiers FARDC, qui dénonceraient la gestion actuelle du régime, notamment les affaires de détournements, les rivalités internes et la faiblesse de l’appareil sécuritaire. Des analystes estiment que cette situation pourrait nourrir des velléités de rupture, voire de soulèvement.
L’hypothèse d’une tentative de coup d’État n’a toutefois pas été confirmée par des sources indépendantes.
Une présidence silencieuse
Jusqu’à présent, aucune réaction officielle de la Présidence, du gouvernement ou des FARDC n’est venue confirmer ou infirmer ces rumeurs.
Ce silence alimente davantage les spéculations dans la capitale.
Une situation en évolution
La population de Kinshasa, habituée aux tensions politiques, observe avec inquiétude cette nouvelle vague de rumeurs. Les analystes appellent à la prudence et rappellent qu’en l’absence de déclarations officielles, tout doit être considéré comme spéculatif.
L’évolution de cette affaire sera suivie de près dans les prochaines heures.