Washington, D.C. – 12 Novembre 2025
L’organisation américaine ASTIJ (Association contre la torture et l’instrumentalisation de la justice dans le monde) exprime sa profonde inquiétude face à la multiplication des cachots secrets à Kinshasa, où seraient commises de graves violations des droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des viols.
Selon plusieurs sources concordantes, ces exactions seraient organisées et couvertes par le service de renseignement congolais appelé “Cybersécurité”, un organe relevant directement de la Présidence de la République.
Ce service, au cœur du dispositif sécuritaire du régime Tshisekedi, agirait en dehors de tout cadre légal et dans une opacité totale.
Des responsables controversés
Le plus inquiétant, selon ASTIJ, est que ce service est dirigé par d’anciens réfugiés politiques congolais devenus citoyens canadiens, revenus en RDC après des années d’exil.
Ces individus, autrefois victimes du système répressif congolais, participeraient aujourd’hui à gerer et entretenir les mêmes pratiques qui les avaient forcés à fuir le pays.
Appel à une enquête internationale
L’ONG ASTIJ demande :
- L’ouverture immédiate d’une enquête internationale indépendante sur ces violations ;
- La fermeture de tous les cachots illégaux sur le territoire congolais ;
- Et la suspension des responsables politiques et sécuritaires impliqués dans ces actes contraires aux conventions internationales signées par la RDC.
Pour la vérité et la justice
« Aucun gouvernement ne peut prétendre à la légitimité s’il autorise la torture et les exécutions dans l’ombre », déclare un représentant d’ASTIJ à Washington.
« La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse face à un tel drame humain. »
Contact presse :
Service communication – Association contre la torture et l’instrumentalisation de la justice (ASTIJ)
info@astij.org