Par l’Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice (AISTIJ)
L’AISTIJ (Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice) exprime sa plus vive indignation et condamne avec la plus grande fermeté les violences physiques, sexuelles et psychologiques commises récemment à la permanence du parti UDPS à Limete, à Kinshasa.
Selon plusieurs sources concordantes et des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, des jeunes filles du protocole et des militantes de l’UDPS auraient été déshabillées, humiliées, filmées et violées par des individus identifiés comme appartenant à la milice du Secrétaire général Augustin Kabuya.
Ces actes d’une cruauté extrême constituent de graves violations des droits humains fondamentaux, des crimes sexuels et des atteintes à la dignité de la femme congolaise.
Demandes et Recommandations de l’AISTIJ
Face à cette situation inacceptable, l’AISTIJ :
- Demande au Président de la République, Félix Tshisekedi, de condamner publiquement ces actes ignobles, de prendre des mesures disciplinaires immédiates et d’ordonner l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante.
- Exige la suspension immédiate d’Augustin Kabuya de ses fonctions au sein de l’UDPS, le temps que la justice fasse son travail.
- Appelle le Parquet général de la République à se saisir d’office de cette affaire et à poursuivre en justice tous les auteurs et complices de ces crimes, y compris les commanditaires présumés.
- Invite les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine et les organisations de défense des droits des femmes à suivre de près ce dossier et à faire pression pour la fin de l’impunité en RDC.
Message du Président de l’AISTIJ
“Aucun parti politique, aucune autorité, aucun homme ne peut se placer au-dessus des lois de Dieu et de celles de la République.
La dignité des femmes congolaises doit être protégée, et la justice doit être rendue sans distinction ni peur.”
Président de l’AISTIJ
Conclusion
L’AISTIJ rappelle que la torture, le viol et les traitements dégradants sont interdits par la Constitution de la RDC, le Code pénal congolais, et les conventions internationales ratifiées par l’État congolais, notamment la Convention contre la torture (ONU) et le Statut de Rome.
Aucune raison politique ou partisane ne saurait justifier de tels crimes.
La vérité, la justice et la dignité humaine doivent triompher sur la barbarie et l’impunité.
AISTIJ – Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice