Par la cellule de Communication

L’Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice (AISTIJ) exprime sa vive inquiétude et demande aux autorités belges et européennes d’assurer une protection immédiate et efficace à Jean-Jacques Wondo Omanyundu, victime de menaces de mort attribuées au régime Tshisekedi.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu est un analyste, chercheur, consultant et expert indépendant reconnu dans les domaines politiques, géopolitiques, sécuritaires et de défense en Afrique centrale, et particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).

Dans plusieurs messages récents, des individus ont clairement exprimé leur détermination à « en finir avec lui », en des termes alarmants. Les auteurs de ces menaces ont ajouté que ce qui est arrivé au journaliste congolais Pero Luwara, récemment agressé à son domicile en Flandre belge, « n’est rien » comparé à ce qui attend Jean-Jacques Wondo Omanyundu. Ils affirment même connaître son adresse en Belgique.

Face à cette situation extrêmement préoccupante, l’AISTIJ :

  1. Exige des autorités belges et européennes qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de Jean-Jacques Wondo Omanyundu et de sa famille.
  2. Dénonce les intimidations et violences visant les voix critiques et indépendantes du régime Tshisekedi.
  3. Appelle la communauté internationale, les ONG de défense des droits humains et les institutions européennes à condamner fermement ces menaces et à se mobiliser pour protéger les défenseurs de la démocratie et de la liberté d’expression.

La vie de Jean-Jacques Wondo Omanyundu est en danger. L’AISTIJ tient les autorités congolaises pour responsables de toute atteinte qui pourrait être portée à son intégrité physique ou morale.

Fait à Kinshasa
L’Association Internationale des Survivants de la Torture et de l’Instrumentalisation de la Justice (AISTIJ)