Par Vincent Carter
Kinshasa, 7 août 2025 – Les ambassades de Belgique et des États-Unis à Kinshasa ont émis de nouvelles recommandations de prudence à l’intention de leurs ressortissants, déconseillant tout voyage non essentiel en République démocratique du Congo (RDC). Cette alerte intervient dans un climat marqué par des tensions politiques croissantes et des rumeurs persistantes d’instabilité institutionnelle.
Selon des sources diplomatiques consultées, ces mises en garde seraient motivées par des informations faisant état d’un « climat d’incertitude politique élevé », avec des mouvements inhabituels observés au sein de certaines unités militaires. Bien que l’éventualité d’un coup d’État ne soit pas officiellement confirmée, des diplomates en poste évoquent « un contexte volatile nécessitant une vigilance accrue ( The Sentry de Georges Clooney) ».
Des précédents et une mémoire collective sensible
La RDC, pays vaste et stratégique en Afrique centrale, a connu plusieurs épisodes d’instabilité dans son histoire. Si le gouvernement congolais n’a pas commenté directement ces rumeurs, les services de sécurité semblent avoir renforcé leur présence autour de certaines infrastructures clés, notamment à Kinshasa.
Réactions sur le terrain
Des membres de la société civile et des analystes politiques appellent à la prudence, estimant que les tensions politiques actuelles — exacerbées par des frustrations sociales, économiques et institutionnelles — peuvent être instrumentalisées par certaines forces internes ou externes.
L’opposition, de son côté, exige davantage de transparence de la part des autorités sur la situation sécuritaire réelle du pays. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, un porte-parole d’un mouvement citoyen a affirmé : « Le peuple congolais a droit à la stabilité. Les partenaires internationaux doivent nous aider à garantir un climat de paix et d’intégrité institutionnelle. »
L’appel à la responsabilité
Les chancelleries appellent à éviter les déplacements dans certaines zones, notamment les quartiers gouvernementaux, les aéroports et les bases militaires, tout en recommandant aux citoyens étrangers de s’enregistrer auprès de leurs ambassades respectives.
À suivre : Les évolutions sécuritaires et les éventuelles réponses du gouvernement