Lu pour vous par Vincent Carter : un article de Jean-Luc Kienge


Moïse Katumbi : l’espoir d’un peuple trahi par le gâchis Tshisekedi, One day

Par Jean-Luc Kienge

À mesure que la RDC s’enfonce dans une crise multidimensionnelle sous le règne de Félix Tshisekedi, une figure se démarque dans l’imaginaire collectif du peuple congolais : Moïse Katumbi. Ancien gouverneur du Katanga, homme d’affaires prospère, et candidat sérieux à la présidence, Katumbi est aujourd’hui perçu par des millions de Congolais comme l’alternative crédible à un pouvoir en perte totale de légitimité.

Un mandat de promesses trahies
Félix Tshisekedi avait suscité l’espoir en 2019. Il était le premier président à accéder au pouvoir par une élection contestée mais sans effusion de sang. Beaucoup y voyaient un signe de maturité politique. Pourtant, cinq ans plus tard, le constat est sans appel : échec cuisant. Le pays est toujours embourbé dans les conflits à l’Est, les conditions de vie se sont dégradées, la corruption a prospéré, et les institutions sont gangrenées par l’incompétence et la politique du ventre.

Tshisekedi n’a pas gouverné pour le peuple. Il a gouverné pour son clan. Les milliards de projets annoncés — “100 jours”, “Kinshasa zéro trou”, “gratuité de l’enseignement” — se sont souvent terminés en fiasco ou en scandales financiers. Le peuple congolais, lui, attend toujours l’électricité, l’eau potable, les soins de santé, la paix et le pain quotidien.

Katumbi : une trajectoire, une méthode, une vision
Face à ce tableau noir, Moïse Katumbi incarne un espoir pragmatique. Son bilan à la tête de l’ex-province du Katanga reste gravé dans les mémoires : routes construites, écoles réhabilitées, salaires payés, climat d’affaires amélioré. Là où d’autres ont brillé par la parole, Katumbi s’est distingué par l’action.

Son parcours est celui d’un bâtisseur, pas d’un populiste. Il comprend les mécanismes économiques, il dialogue avec les partenaires internationaux sans céder la souveraineté nationale, et surtout, il parle au peuple sans le mépriser.

L’homme que le pouvoir craint
C’est justement parce qu’il représente une menace sérieuse à l’establishment que Katumbi est constamment ciblé. Harcèlement judiciaire, diabolisation médiatique, sabotage politique — rien ne lui est épargné. Mais à chaque tentative de le faire taire, sa popularité grandit.

En 2023, lors de l’élection présidentielle largement contestée, des millions de Congolais ont vu en lui le vrai gagnant moral. Dans les rues de Lubumbashi, de Bukavu, de Matadi et même de Kinshasa, un refrain revient : “Moïse, tika biso tobongisa mboka.” (“Moïse, laisse-nous reconstruire le pays.”)

Conclusion : le choix de la rupture
Moïse Katumbi est loin d’être parfait. Mais dans une République minée par le clientélisme, les détournements, et l’amateurisme, il représente un choix de rupture. Le Congo n’a plus besoin d’apprentis chefs d’État ou d’héritiers politiques. Il a besoin d’un leader avec une vision, une expérience de gestion, et une capacité à rassembler.

Le gâchis Tshisekedi a prouvé une chose : la démocratie sans résultats est une illusion. Le peuple congolais mérite mieux. Et pour beaucoup, ce “mieux”, c’est désormais Moïse Katumbi