Par Vincent Carter
D’après des révélations exclusives de CongoIntelligence.com, Fifi Masuka, gouverneure du Lualaba et figure controversée de la scène politique congolaise, aurait déboursé la somme vertigineuse de 50 millions de dollars, issus directement du pillage des richesses minières du Katanga, pour acheter la protection — et bien plus encore — de Jean-Pierre Bemba.

Les dessous de cette transaction sont explosifs. Selon des sources haut placées, Masuka et Bemba ne se contentent pas d’alliances politiques : ils entretiendraient depuis plusieurs années une liaison secrète, scellée par la naissance d’un enfant caché. Une relation intime qui jette une lumière crue sur la collusion entre pouvoir, argent sale et ambitions personnelles.

L’objectif de cette manœuvre est clair : en échange de ce trésor de guerre, Bemba s’engagerait à lancer une rébellion armée à Kinshasa et dans la province de l’Équateur , fief historique du chef du MLC. Une insurrection destinée à déstabiliser Kinshasa et renverser le pouvoir en place, permettant à Masuka d’échapper aux poursuites judiciaires qui la guettent pour détournement massif des ressources katangaises.

Nos investigations confirment des mouvements suspects de troupes et de matériel militaire dans les forêts de l’Équateur et autour de Mbandaka. Plusieurs services de renseignement, contactés sous couvert d’anonymat, redoutent un soulèvement armé imminent. « Les signaux sont clairs. Ce n’est plus une hypothèse, c’est une préparation méthodique d’une offensive », lâche un analyste sécuritaire chevronné.

Dans les chancelleries occidentales, l’alarme est déjà déclenchée. Un diplomate en poste à Kinshasa avertit :

« Si cette rébellion éclate, la RDC plongera dans un chaos incontrôlable. Le pays est déjà fragilisé à l’Est, une guerre à l’Ouest signerait son effondrement. »

Du côté du camp Bemba, on tente de désamorcer la bombe médiatique. Entourage et porte-paroles démentent en bloc toute implication dans ce que certains surnomment déjà « le complot Masuka-Bemba ». Pourtant, les faits s’accumulent : virements bancaires opaques, réunions clandestines, et désormais l’existence d’un enfant issu de leur liaison secrète.

Silence radio, en revanche, du côté du gouvernement central. Face à l’ampleur du scandale, l’exécutif est pris à la gorge : étouffer l’affaire au risque d’alimenter les soupçons de complicité, ou agir vite pour neutraliser les instigateurs de cette tentative de putsch.

Quoi qu’il en soit, le peuple congolais est en droit d’exiger des réponses. À l’heure où la nation s’enfonce dans les ténèbres des ambitions personnelles, la vérité doit être mise à nu. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement le pouvoir de Kinshasa, c’est l’avenir même de la RDC.

Vincent Carter, pour CongoIntelligence.com