Par Vincent Carter
Après avoir été désavoué par les peuples, ignoré par la communauté internationale et décrié par les défenseurs de la démocratie, Félix Tshisekedi semble désormais rattrapé par un autre juge implacable : la nature elle-même.
Les récentes inondations meurtrières à Kinshasa, qui ont emporté plus de 35 vies innocentes, sont un nouveau témoignage de l’incapacité flagrante de son régime à protéger les citoyens congolais. Ce drame s’ajoute à une longue liste de catastrophes mal gérées ou totalement ignorées par un pouvoir plus préoccupé par ses propres intérêts que par le sort du peuple.
Comment peut-on prétendre diriger un pays quand, face aux urgences humanitaires, les autorités restent muettes ou répondent par l’amateurisme et l’indifférence ?
Le peuple congolais, déjà épuisé par la pauvreté, la corruption, et les violences, doit aujourd’hui affronter des fléaux naturels aggravés par l’incurie gouvernementale.
Ce que nous voyons ici dépasse la simple politique. C’est comme si la terre elle-même se rebellait contre l’imposture de ce régime. La nature, dans sa fureur, semble envoyer un message clair : il est temps de partir. Pour Tshisekedi, la seule issue honorable qui reste est la démission, pour sauver ce qui peut encore l’être de sa réputation et, peut-être, de son avenir personnel.
Chaque jour qui passe sans action renforce la colère du peuple et précipite la chute inévitable d’un pouvoir de plus en plus isolé.
Félix Tshisekedi, l’histoire jugera ton inaction, et le peuple ne t’oubliera pas.
Par Vincent Carter