Par Vincent Carter

URGENT – Félix Tshisekedi au Zimbabwe ce vendredi 31 Janvier 2025 avec une mission secrète pour demander une assistance militaire contre le M23 et le Rwanda

Harare, Zimbabwe – 31 janvier 2025

Selon des sources diplomatiques et militaires, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, va discrètement quitté Kinshasa pour se rendre à Harare, capitale du Zimbabwe, afin de solliciter une assistance militaire auprès de son homologue Emmerson Mnangagwa.

Ce déplacement, tenu secret par la présidence congolaise, survient alors que la situation sécuritaire à l’Est de la RDC se détériore rapidement, avec l’avancée des rebelles du M23.

Alors que le gouvernement congolais tente de rassurer la population sur sa capacité à faire face aux attaques du M23, des fuites indiquent que Kinshasa cherche activement un soutien militaire pour contenir l’insurrection. Des sources proches du dossier affirment que Tshisekedi aurait demandé à son allié zimbabwéen l’envoi de troupes et de matériel militaire afin d’appuyer les Forces armées de la RDC (FARDC), actuellement sous pression sur plusieurs fronts.

Le Zimbabwe, membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), a historiquement soutenu la RDC lors des précédents conflits régionaux, notamment sous le règne de Robert Mugabe. Cependant, une intervention militaire directe nécessiterait un consensus régional, notamment avec l’Afrique du Sud et l’Angola, qui jouent un rôle clé dans les négociations de paix.

Ce voyage secret est perçu par certains observateurs comme un signe de nervosité croissante au sein du régime congolais. Alors que Félix Tshisekedi promettait encore récemment une “réponse vigoureuse”, la sollicitation d’une aide extérieure pourrait indiquer un manque de confiance dans les capacités de l’armée congolaise à contenir seule la menace.

Du côté du M23 et de leurs alliés supposés, ce développement pourrait redistribuer les cartes sur le terrain. Une intervention militaire du Zimbabwe, voire d’autres pays de la SADC, modifierait l’équilibre des forces et pourrait contraindre Kigali à revoir sa stratégie dans la région.

Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités congolaises ou zimbabwéennes. Les médias d’État restent silencieux sur ce déplacement, et aucun communiqué ne vient confirmer ou infirmer cette information.

L’avenir dira si cette visite aboutira à un renforcement militaire concret ou s’il ne s’agit que d’une tentative désespérée de Tshisekedi pour rallier des alliés dans une guerre qui s’éternise.

Affaire à suivre.

Par Vincent Carter