Lu pour vous Par la rédaction

Washington, le 20 janvier 2025 – L’opposant politique congolais Moïse Katumbi figure parmi les invités prestigieux attendus à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, prévue le 20 janvier à Washington. Cette invitation marque une étape importante dans les efforts de Katumbi pour renforcer ses relations avec l’administration républicaine américaine.

Une présence significative

La participation de Moïse Katumbi à cet événement symbolique n’est pas anodine. Homme d’affaires influent et ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, il est l’une des figures majeures de l’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC). Connu pour ses ambitions présidentielles, Katumbi a saisi cette opportunité pour solidifier ses liens avec des décideurs américains clés, alors que l’administration républicaine de Trump s’apprête à façonner sa politique étrangère.

Un rapprochement stratégique

Selon des sources proches de son entourage, Moïse Katumbi mène, depuis plusieurs semaines, une campagne discrète mais active pour se rapprocher des membres influents du Parti républicain. Il aurait notamment rencontré des conseillers de Trump et des figures importantes du Congrès afin de promouvoir sa vision pour la RDC et solliciter un soutien dans la lutte pour la démocratie et la bonne gouvernance.

Ce rapprochement intervient dans un contexte où la RDC traverse une période de tensions politiques, marquée par des accusations de corruption, des violations des droits de l’homme et une instabilité chronique dans l’Est du pays. En se positionnant comme un acteur crédible et réformateur, Katumbi espère non seulement gagner la confiance des Américains, mais également renforcer sa légitimité sur la scène internationale.

Un message à Félix Tshisekedi ?

La présence de Katumbi à Washington pourrait également être interprétée comme un signal politique à l’actuel président congolais, Félix Tshisekedi. En s’affichant aux côtés des responsables américains, Katumbi cherche à démontrer qu’il reste une alternative sérieuse et soutenue par la communauté internationale, en particulier à l’approche des élections présidentielles de 2028.

Les attentes de l’administration Trump

Si l’administration Trump a souvent mis l’accent sur les intérêts économiques et sécuritaires dans ses relations internationales, elle n’a pas négligé les questions de gouvernance en Afrique. Le renforcement des institutions démocratiques et la lutte contre la corruption pourraient figurer parmi les priorités des discussions entre Katumbi et ses interlocuteurs américains.

Un pari calculé

Pour Moïse Katumbi, cet événement représente un pari calculé. En s’associant à une administration américaine souvent perçue comme pragmatique et orientée vers les affaires, il espère non seulement attirer des investissements pour la RDC, mais aussi se positionner comme un partenaire fiable pour l’Occident.

Un avenir politique à suivre

Alors que les regards se tournent vers Washington le 20 janvier, cette étape pourrait marquer un tournant dans la carrière politique de Moïse Katumbi. Son apparition à cet événement prestigieux pourrait consolider sa stature d’homme d’État et renforcer sa position au sein de l’opposition congolaise.

Affaire à suivre…