Par Vincent Carter Kazadi

Les révélations explosent en République Démocratique du Congo, où Olivier Kamitatu, figure politique influente, accuse Félix Tshisekedi de manipuler les institutions pour s’octroyer un troisième mandat présidentiel, en violation de la Constitution. Plus grave encore, il affirme qu’un seul clan – celui de la famille Tshisekedi – contrôlerait l’ensemble des richesses minières du pays et détournerait quotidiennement des sommes colossales, estimées à 10 milliards de dollars.

Ces accusations soulèvent une colère croissante parmi la population congolaise, qui commence à considérer la famille Tshisekedi comme une malédiction pour le pays.

Une malédiction économique et politique

Selon Kamitatu, les minerais stratégiques de la RDC sont exploités au profit exclusif d’un petit cercle proche du pouvoir, alors que la majorité des Congolais vit dans une pauvreté accablante. « Chaque jour, notre pays perd des milliards, et le peuple ne voit rien en retour. La famille Tshisekedi est devenue synonyme d’injustice et de corruption systémique, » déclare un analyste.

Le président Tshisekedi, dont l’état de santé suscite également des inquiétudes, est de plus en plus perçu comme un leader illégitime, incapable de répondre aux aspirations du peuple. Les appels à une action décisive, qu’elle soit populaire ou militaire, se multiplient.

Révolution populaire ou coup d’État ?

Face à ce constat, plusieurs scénarios sont envisagés :

  1. Une révolution populaire : Inspirée des mouvements de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), une mobilisation massive pourrait chasser le régime actuel et restaurer le pouvoir au peuple.
  2. Un coup d’État militaire : Selon certaines sources, une révolution de palais serait déjà en préparation au sein de l’armée, lassée par la mauvaise gestion du pays et l’accaparement des richesses par un petit groupe d’élites, dont Jhon Tshibangu qui reve d’etre Président du Congo.
  3. L’implosion du régime par désolidarisation : Moi, Vincent Carter Kazadi, auteur de cet article, j’appelle particulièrement les populations du Kasaï, d’où est originaire la famille Tshisekedi, à se désolidariser de ce clan. « En tant que frère Kasaïen, je vous exhorte à vous libérer de cette escroquerie nationale. Notre région ne doit pas être associée à la destruction de notre pays, » J’insiste.

Une réflexion sur l’histoire

Ces événements conduisent à une réévaluation des décisions passées de Mobutu Sese Seko et Laurent-Désiré Kabila (Mzee), qui avaient tous deux refusé que la famille Tshisekedi accède au pouvoir. Aujourd’hui, certains se demandent si ces choix étaient visionnaires.

L’heure de vérité approche

Le compte à rebours semble lancé. Le peuple congolais, fatigué des promesses non tenues et des scandales de corruption, est à un tournant critique. Quelle que soit la voie empruntée – révolution populaire, coup d’État ou transition démocratique – une chose est certaine : le statu quo n’est plus tenable.

La RDC se trouve à la croisée des chemins, et son peuple devra décider de son avenir face à une classe dirigeante de plus en plus contestée.