Par Vincent Carter Kazadi
Le Grand Katanga, riche en ressources naturelles, est aujourd’hui au cœur de vives polémiques. Des accusations de pillage systématique, attribuées à la famille Tshisekedi, à la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka, surnommée « la sirène des mille et une nuits », et au gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, agitent la scène politique congolaise. Face à ces allégations de mauvaise gouvernance et de détournement, la colère gronde dans la population, qui appelle à un changement radical.
Un pillage organisé
Selon de nombreuses sources locales, le Grand Katanga, et particulièrement le Lualaba, est exploité de manière anarchique sous l’ère Tshisekedi. Des contrats miniers attribués sans transparence, des entreprises proches du pouvoir qui prospèrent, et des communautés locales laissées pour compte : tels sont les principaux griefs des habitants et des observateurs.
Un habitant de Kolwezi témoigne : « Les richesses du Lualaba profitent à une élite corrompue. Rien n’est fait pour développer la région ou améliorer nos conditions de vie. »
Fifi Masuka et Jacques Kyabula : complices ou acteurs principaux ?
Fifi Masuka, gouverneure intérimaire du Lualaba, est accusée de jouer un rôle clé dans ce système de prédation. Surnommée « la sirène des mille et une nuits » pour son train de vie perçu comme extravagant, elle serait impliquée dans des pratiques favorisant les intérêts de la famille Tshisekedi et de leurs alliés.
Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga, n’est pas épargné. Il est accusé de collaborer avec les mêmes réseaux pour détourner les ressources de la région. Selon des sources, son administration fermerait les yeux sur des activités illégales ou contribuerait directement à leur mise en œuvre.
Un analyste politique affirme : « Masuka et Kyabula agissent comme des relais locaux pour le régime Tshisekedi. Leur gestion est marquée par le népotisme, le favoritisme et une absence totale de considération pour les populations locales. »
Trop, c’est trop : la population réclame des comptes
La frustration grandit parmi les citoyens du Grand Katanga. Plusieurs organisations de la société civile et leaders locaux appellent à une mobilisation pour mettre fin à ce qu’ils décrivent comme un pillage à ciel ouvert.
Un militant déclare : « Il ne s’agit plus seulement de dénoncer. Il faut des actions concrètes pour chasser Tshisekedi, Masuka et Kyabula. Ils ont tous échoué à protéger les intérêts de la région et du peuple. »
Vers une crise politique majeure ?
Alors que la République Démocratique du Congo se dirige vers des élections cruciales, ces accusations pourraient avoir des conséquences importantes sur le paysage politique. Le Grand Katanga, moteur économique du pays, devient le symbole des échecs d’une gouvernance centrée sur les intérêts personnels plutôt que sur le bien-être collectif.
La question reste de savoir si les Congolais parviendront à obtenir justice et à faire émerger une nouvelle génération de leaders capables de protéger les ressources du pays et de les transformer en opportunités pour tous.
Pour l’instant, une chose est sûre : la pression monte, et la population du Grand Katanga semble déterminée à se faire entendre.