Par Vincent Carter
[Kinshasa, République Démocratique du Congo] – La République Démocratique du Congo, un pays riche en ressources naturelles et culturelles, a longtemps été aux prises avec des défis politiques et économiques complexes. Parmi les questions qui suscitent le plus d’interrogations chez les Congolais, il y a celle de la gestion des compagnies aériennes nationales, Air Zaïre et Congo Airways, par la famille Tshisekedi.
La relation entre la famille Tshisekedi et le secteur aérien congolais remonte à plusieurs décennies. Étienne Tshisekedi, le père, a été directeur général de la défunte compagnie aérienne Air Zaïre, qui a finalement sombré dans la faillite. Son fils, Félix Tshisekedi, est actuellement au pouvoir et a hérité de la compagnie aérienne nationale, Congo Airways.
Air Zaïre, sous la direction d’Étienne Tshisekedi, a connu une période de prospérité suivie d’une chute spectaculaire. La compagnie aérienne, qui était autrefois l’une des fiertés nationales, a été confrontée à des problèmes de gestion, de corruption et de négligence, aboutissant à sa faillite. Les Congolais se souviennent encore de l’époque où les avions d’Air Zaïre étaient souvent cloués au sol en raison de problèmes techniques, et les retards et annulations de vols étaient monnaie courante.
Lorsque Félix Tshisekedi est arrivé au pouvoir, il a hérité de Congo Airways, une compagnie aérienne naissante avec un potentiel prometteur. À l’époque, la compagnie disposait de quatre avions, était exempte de dettes et avait une main-d’œuvre satisfaite. Cependant, quelques années après le début de son mandat, les avions de Congo Airways ont commencé à connaître des problèmes techniques récurrents, et la compagnie aérienne a perdu de son lustre initial.
La question qui se pose désormais est de savoir pourquoi la même malédiction semble peser sur la famille Tshisekedi en ce qui concerne la gestion des compagnies aériennes nationales. Les Congolais se demandent si cette similitude de résultats entre le père et le fils est le fruit du hasard ou si elle révèle des problèmes structurels plus profonds dans la gestion des entreprises publiques.
Plusieurs facteurs peuvent être pris en compte pour comprendre cette situation. Tout d’abord, la gestion des compagnies aériennes est un défi complexe, nécessitant des compétences techniques, une planification stratégique solide et une gestion efficace. De plus, le secteur de l’aviation est soumis à de nombreuses fluctuations économiques et aux réglementations internationales, ce qui peut rendre difficile la gestion d’une compagnie aérienne.
De plus, la question de la corruption et de la mauvaise gestion qui ont souvent entaché les entreprises publiques en RDC ne peut être ignorée. Ces problèmes ont historiquement pesé sur la performance des compagnies aériennes congolaises.
Enfin, les Congolais se posent des questions légitimes sur la transparence de la gestion des compagnies aériennes et sur la manière dont les fonds publics sont utilisés pour soutenir ces entreprises.
Alors que les élections approchent, les Congolais attendent des réponses de la part de leurs dirigeants concernant la gestion des compagnies aériennes nationales. Ils espèrent que les leçons du passé seront prises en compte et que des réformes seront mises en place pour garantir une gestion transparente, compétente et responsable de ces entreprises cruciales pour le développement économique et la connectivité du pays.
La malédiction qui semble peser sur la famille Tshisekedi en ce qui concerne les compagnies aériennes peut être brisée, mais cela nécessitera des efforts concertés et une réforme sérieuse du secteur de l’aviation en République Démocratique du Congo. Les yeux du pays sont tournés vers les dirigeants actuels pour voir s’ils seront capables de surmonter ces défis et d’assurer un avenir plus prometteur pour le transport aérien congolais. en conclusion Tshilombo un frappeur qui ne vise que son enrichissement personnel.Avec la famille Tshisekedi la RDC est maudite. Peuple congolais creveillons nous et chassons cette famille du pouvoir avant que cela soit top tard.
Par Vincent Carter